Pour résumer, les véhicules neufs sont mieux équipés, mais les véhicules anciens restent à équiper. Cela suppose une meilleure formation des jeunes conducteurs et un vrai « recyclage » des conducteurs plus anciens – dont je fais partie. A-t-on évalué le coût d'une telle révolution ?
Ma deuxième question concerne plus particulièrement mon département de l'île de la Réunion, où l'on voue un véritable culte à la voiture, et qui compte aujourd'hui 430 000 véhicules pour 833 000 habitants. En 2007, dernière statistique dont je dispose, le taux de véhicules neufs y était limité à 10 %. Auriez-vous des chiffres plus récents à me fournir ? Cet élément a son importance puisque, vous l'avez dit tout à l'heure, on peut établir un lien entre l'âge des véhicules et l'accidentalité.