En tant que président du groupe d'études sur l'automobile, j'ai moi aussi quelques questions à vous poser.
En ce qui concerne le débat sur la puissance et la vitesse, l'avènement progressif du véhicule électrique et du véhicule hybride rechargeable va conduire à l'arrivée sur le marché de véhicules à vitesse maximale limitée. Pour préserver l'autonomie, celle-ci ne dépassera en effet pas les 150 à 160 kilomètres-heure. Or la puissance est utile pour certains dépassements ou certaines situations critiques.
J'observe par ailleurs que les options constituent pour les constructeurs des sources de fortes marges. Peut-on envisager qu'ils fassent un effort particulier sur les équipements de sécurité ? Je ne pense évidemment pas qu'aux constructeurs français… De même, ne pourrait-on standardiser l'utilisation de ces équipements, afin de faciliter celle-ci, notamment par les seniors ? Pour prendre un exemple, le régulateur pourrait se mettre en marche de la même façon sur tous les véhicules, quel que soit le constructeur, Renault, Peugeot, Volkswagen ou Toyota…
En vue de mettre au point le limiteur de vitesse « intelligent », le LAB a-t-il déjà conduit des études sur l'interactivité avec une signalétique verticale intelligente ?
Enfin, sans en arriver à la boîte noire, complexe à mettre au point, ne pourrait-on imaginer une boîte noire pédagogique, à l'image de cette clé que M. Le Coz connaît bien, qui stocke pour le constructeur toute une série de données sur la vie du véhicule ? Il suffirait en effet d'y intégrer des données concernant l'utilisation des régimes et la fluidité de la conduite, par exemple, qui seraient mises à la disposition de l'automobiliste pour lui permettre de s'améliorer.