Je précise, pour ma part, que tout limiteur de vitesse s'accompagne d'un affichage digital et je vous invite moi aussi à venir tester ces interfaces homme-machine.
Je suis chargé, à la direction des affaires publiques de PSA, de la sécurité routière et des systèmes de transport intelligents, après avoir passé plus de quinze ans à réaliser des crash tests dans notre laboratoire de Paris. J'ai eu le plaisir de travailler pendant de nombreuses années avec Jean-Yves le Coz, comme expert en accidentologie au sein du LAB. Je crois donc avoir une longue expérience des accidents et de leurs conséquences.
Jean-Yves Le Coz a parlé de la vitesse. Je traiterai quant à moi de l'alcool, qui est la première cause d'accidents mortels en France.
La première question qui se pose à ce propos est celle de l'équipement de l'alcoologue. PSA et Renault y travaillent, de concert, depuis très longtemps. Ils ont participé activement à l'élaboration de la loi d'orientation sur la sécurité intérieure, la LOPPSI 2. Cette loi comprend des mesures d'équipement pour les mini-vans et les transports scolaires et une mesure complémentaire que les juges peuvent imposer aux récidivistes de conduite alcoolisée : grâce à un post-équipement, le conducteur ne peut démarrer la voiture que s'il ne dépasse pas un certain taux d'alcoolémie. Ce dispositif, qui est à la charge du conducteur, doit être installé par un garage agréé et son coût s'élève au moins à 1 000 euros. Son démontage est également à la charge du conducteur.