J'ai pris mes fonctions de délégué général il y a quatre ans. Je suis également membre du collège des experts géré actuellement par Louis Fernique au sein de l'Observatoire national interministériel de sécurité routière (ONISR). J'interviens enfin au sein du pôle de compétitivité Mov'eo et du Programme de recherche et d'innovation dans les transports terrestres (PREDIT).
Le CEESAR est un organisme de recherche qui réunit l'école Centrale de Paris, le laboratoire d'anthropologie appliquée et un professeur d'anatomie de l'Université Paris V, la fondation MAIF et les constructeurs Renault et PSA. L'assemblée générale du Centre comprend également des enseignants, des chercheurs et un équipementier automobile, dans un souci de pluridisciplinarité.
Nous fonctionnons avec deux entités de régulation : un conseil scientifique et un médecin délégué. Les membres du conseil scientifique, qui est consulté sur des problèmes éthiques et scientifiques, viennent du monde médical et de la recherche. C'est ainsi que le professeur Got, qui a été vice-président du CEESAR, l'a présidé de 1997 à 2003.
Le CEESAR intervient dans trois domaines : l'accidentologie, la biomécanique et les facteurs humains. Nous sommes mandatés par les membres du conseil d'administration pour différentes missions. Dans le domaine de l'accidentologie, la principale est le recueil de données de terrain, pour mieux comprendre les risques routiers et les mécanismes d'accident et pour mettre en relation le bilan lésionnel d'un accidenté avec les circonstances de l'accident.
Nous réalisons également pour différents organismes des études visant à déterminer les priorités de recherche en vue d'améliorer la sécurité. Nous intervenons a posteriori pour constater les progrès apportés sur les véhicules : par exemple, pour évaluer le bénéfice tiré de la généralisation de l'ABS.