Compte tenu de votre expérience en tant que directeur de cabinet de Michel Mercier dans ses précédentes fonctions, comment analysez-vous le projet du Grand Paris en termes d'aménagement du territoire ? Conjugué à la mise en place des métropoles, ne va-t-il pas accentuer la concentration sur les zones déjà les plus denses – bref, ne peut-on craindre qu'il n'y ait plus demain, en dehors de Paris, des métropoles et des pôles métropolitains, que des déserts ruraux ?
Par ailleurs, le directeur régional de l'environnement et de l'énergie considère comme une nécessité de repenser l'articulation des politiques publiques pour assurer la soutenabilité du projet du Grand Paris. Il évoque aussi différents défis, tels que le financement de la dépollution des futures gares, le maintien d'activités à risque près d'elles ou le déficit de granulats, déjà important et qui sera aggravé si l'on construit effectivement 70 000 logements. Qu'en pensez-vous ?