Certes. Mais tant pour le nombre que pour la gravité des accidents, la distinction entre deux-roues avec ou sans moteur est essentielle. En faveur des premiers, il faut vraiment faire un effort national. Mais le nombre de tués à vélo a baissé de 10 % l'an dernier pendant que le nombre total de tués sur route ne diminuait que de 2 %. Or, dans le même temps, la pratique du cyclisme a explosé en centre-ville. Le fait est qu'en provoquant une baisse de la vitesse, l'augmentation du nombre de cyclistes réduit le nombre de blessés et de tués, comme l'a montré le Centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques (CERTU).