À la Réunion, département dont je suis député, la mortalité routière est légèrement supérieure à la moyenne nationale. De nombreux jeunes y pratiquent « la pousse », autrement dit la course sur route ouverte, en dehors de toute réglementation. La démarche de méfiance que vous préconisez est donc tout à fait d'actualité : ce ne sont pas toujours les « pousseurs » qui subissent les effets de leur action.
Pensez-vous que ce soit une bonne idée que les municipalités sécurisent la pratique de « la pousse » en installant des circuits réservés à cet effet ? En tant que maire, j'ai tenté d'organiser un projet en ce sens, pour faire prendre conscience aux jeunes des dangers de « la pousse », mais j'ai vite compris que l'autorité préfectorale n'y était absolument pas favorable.