Je me dois de rétablir la vérité sur un certain nombre de points que vous ne cessez de caricaturer au sujet du recrutement des enseignants.
Premièrement, il est exact que nous lançons une campagne de recrutement, car nous souhaitons recruter les meilleurs talents pour l'éducation nationale. Cette année, contrairement à ce que vous affirmez, l'éducation nationale, premier employeur de France, est aussi le premier recruteur, avec 17 000 personnes embauchées ! Et contrairement à ce que vous indiquez, 80 % de ces recrutements correspondent à des postes de titulaires. Ce sont donc des fonctionnaires qui, tout au long de leur vie, exerceront le métier d'enseignant.
Madame la députée, nous avons souhaité élever le niveau de formation initiale de nos enseignants et, pour cela, nous recrutons aujourd'hui au niveau master, alors qu'on entrait auparavant à l'IUFM avec une licence. Il est normal que, mécaniquement, il y ait moins de candidats au niveau master qu'il n'y en avait au niveau licence.