Nous travaillons dès à présent sur un deuxième programme de soutien et d'accompagnement, dont vous connaissez les modalités et les enjeux. La position française, que nous défendrons au cours des prochaines semaines, est invariable. Nous ne voulons pas et nous n'accepterons pas de défaut de paiement – c'est-à-dire une restructuration de la dette –, nous souhaitons évidemment que tout cela se fasse en lien avec la Banque centrale européenne et nous désirons que l'importance de l'implication des créanciers privés, essentiellement du dispositif bancaire, aux côtés des États, dans le cadre de la gestion de la tension de la dette grecque, se fasse sur la base d'un volontariat.
C'est sur cette feuille de route que nous allons travailler. Je me rendrai jeudi en Allemagne, afin d'en discuter avec Wolfgang Schaüble. Dès la semaine prochaine, des réunions se tiendront avec l'eurogroupe pour discuter de ces modalités. Le rendez-vous est fixé pour la sortie de l'été, dans le courant du mois de septembre.
Enfin, je souhaiterais vous faire prendre la mesure des avancées qu'a permises le Conseil européen de juin dernier. Nous avons en effet décidé une facilité européenne qui peut s'élever jusqu'à 440 milliards. C'est un gage de stabilité, un signal aux marchés et un message rassurant pour les populations. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)