Madame la députée, un mot d'abord de ce qui s'est passé la semaine dernière. Les autorités grecques, notamment la représentation nationale, ont pris, avec courage et détermination, des mesures difficiles, mais responsables au regard de l'idée qu'elles se font de leur souveraineté. Au reste, on mesure combien la tension sur les dettes souveraines relève d'une problématique de souveraineté nationale pour la conduite des politiques publiques au service de la population des pays concernés.
Au cours d'une réunion téléphonique, samedi dernier, les ministres des finances européens ont dressé un état des lieux et pris acte de l'engagement de la représentation nationale grecque. Nous avons donc décidé d'assurer la cinquième tranche du décaissement, à hauteur de 12 milliards – Union européenne et Fonds monétaire international –, comme cela était prévu dans le cadre du programme de soutien établi conjointement par l'Europe et le FMI aux côtés de la Grèce l'an dernier.