Monsieur Philippe Maurer, jamais un gouvernement n'a autant investi dans la recherche et dans l'enseignement supérieur. (Protestations sur les bancs du groupe SRC.) Ce choix a été porté par le Président de la République et le Premier ministre, et vous me permettrez de rendre hommage à Valérie Pécresse qui, avec l'énergie et la détermination qu'on lui connaît, a porté cette politique pendant quatre ans. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.) C'est un honneur de lui succéder.
Après le plan Campus, après les laboratoires d'excellence, après l'équipement de nos laboratoires universitaires, la décision a été prise de soutenir des pôles d'excellence. L'objectif est simple : nous voulons doter notre pays de pôles d'excellence capables d'être en compétition avec Princeton, Harvard, ou les meilleures universités chinoises.
Ce plan a été doté de 7,7 milliards d'euros dans le cadre des dépenses d'avenir. Les noms de trois lauréats ont été annoncés hier : l'université de Strasbourg, Paris sciences et lettres, le pôle de recherche et d'enseignement supérieur de Bordeaux. Ces trois pôles universitaires ont bénéficié des réformes que nous avons initiées : ils se sont transformés et ils ont totalement revu leurs conditions de fonctionnement.
Prenons l'exemple de Strasbourg : nous y soutiendrons le laboratoire de biologie moléculaire qui mène des recherches sur des nouveaux médicaments que le corps humain absorbera plus facilement. Nous allons travailler sur la réfection du campus universitaire afin d'améliorer les conditions dans lesquels les étudiants suivent leur cursus. Nous allons aussi travailler sur la mise en place d'un pôle européen, en partenariat avec Karlsruhe et Fribourg, qui permettra de hisser la France au premier rang européen et mondial.
Nous appliquons dans tous les cas la même méthode qui vise à améliorer la situation de nos étudiants en même temps que celle de la recherche. En la matière, la France est au premier rang mondial mais elle doit conserver cette place malgré la concurrence actuelle. Cette méthode permet aussi de travailler avec l'entreprise.
Cette majorité soutient la France des étudiants ; cette majorité soutient la France qui innove et qui crée. Laissons les corporatismes et l'immobilisme à d'autres ! (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)