Monsieur le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, les universités de Strasbourg et de Bordeaux ainsi que le pôle Paris sciences et lettres sont les trois premiers pôles initiative d'excellence universitaires et de recherche retenus au titre du grand emprunt pour être dotés de moyens importants visant à leur donner un rayonnement mondial. Tels sont les résultats concrets du grand emprunt, synonyme de notre volontarisme politique au plus fort de la crise mondiale.
Je me félicite et je vous félicite de cette excellente nouvelle pour ces trois pôles universitaires français, et notamment pour la ville de Strasbourg. Cette décision lui conférera le statut de grande capitale universitaire, reconnue à travers le monde. Ainsi, le campus universitaire de Strasbourg, avec plus de 42 000 étudiants, devrait bénéficier d'un capital de 930 millions d'euros pour réaliser ce projet de grande envergure, en partenariat avec le CNRS et l'INSERM. Ce capital va permettre à l'université de Strasbourg de renforcer considérablement son attractivité internationale auprès des chercheurs et des étudiants et de s'affirmer comme un acteur majeur de la coopération franco-allemande.
Avec le Parlement européen, la Cour européenne des droits de l'homme, le TGV Est européen, ce grand projet universitaire de renommée mondiale va aussi permettre de conforter Strasbourg comme capitale européenne. Ce projet d'envergure va également générer un développement économique exceptionnel et renforcer ainsi l'attractivité économique de notre territoire.
Ces trois premiers pôles d'excellence sont l'avant-garde des pôles pluridisciplinaires universitaires de rang mondial que nous allons faire émerger. Monsieur le ministre, je souhaite que vous nous présentiez les perspectives de ces pôles d'excellence universitaires qui vont faire de la France un territoire d'avenir pour notre jeunesse et nous placer à l'avant-garde de l'innovation et le la recherche. (Applaudissements sur plusieurs bancs des groupes UMP et NC.)