Font consensus la circonscription électorale unique, avec ses huit sections, et le dispositif de la prime majoritaire, de nature à assurer une plus grande stabilité. Nous ne sommes pas persuadés en revanche que la règle des trois cinquièmes pour les motions de défiance soit la solution miracle à l'instabilité si souvent dénoncée ici, sur les bancs de la majorité. Quoi qu'il en soit, nous devons tout mettre en oeuvre, avec l'accord de la population locale, pour créer les conditions d'une stabilité sans laquelle il n'y a pas de développement possible pour ce territoire.
Très concrètement, cela signifie que nous voulons permettre au président Oscar Temaru d'établir dans ce territoire qu'il préside plus de justice sociale et d'égalité. Le chemin est encore long, et c'est la raison pour laquelle il faudrait que la classe politique comme le gouvernement soient assez sages pour ne pas abuser du mécanisme des élections anticipées qui alimentent l'instabilité institutionnelle.
Après en avoir débattu en séance publique, après être parvenus à un accord entre la majorité et l'opposition d'abord, entre nos deux assemblées ensuite, lors de la commission mixte paritaire, nous nous devons de manifester aujourd'hui par notre vote favorable notre attachement à ce territoire et à sa population.