…composée de deux puces distinctes. Si la puce dite « services » ou « vie quotidienne » est facultative, on ne peut que s'interroger sur ce détournement à des fins commerciales. Alors que nous étions dans le domaine régalien, avec ce problème très complexe qu'est l'usurpation d'identité, nous en venons tout à coup à faciliter les échanges commerciaux. Nous avons changé d'échelle, créant au passage une confusion entre des objectifs régaliens – dont nous reconnaissons l'importance – et d'autres, plus mercantiles, qui sont déjà pris en compte dans d'autres systèmes de vérification.
Aux débuts du commerce sur internet, il y avait beaucoup de fraudes. Actuellement, afin de permettre un échange sécurisé, en particulier lors d'achats dépassant certains montants, il existe des mots de passe, des codes à utilisation unique qui peuvent être envoyés sur téléphone portable, des confirmations par mail, etc.
Pour le commerce banal, nombre de systèmes de sécurisation existant déjà, je ne vois pas l'apport de cette nouvelle disposition, qui sera coûteuse. D'ailleurs, qui va payer cette deuxième puce électronique ? Si j'ai bien compris, monsieur le rapporteur, le commerçant pourrait adhérer à un système central…