Vous le connaissez comme moi.
J'ai présidé, l'année dernière, une mission d'information consacrée aux auxiliaires médicaux. Le rapport, rédigé par M. Domergue, a d'ailleurs été voté à l'unanimité.
Ces quatorze professions ne nous ont jamais parlé de ce texte-là. Ce qu'ils attendaient, c'était la réforme de leurs formations, et l'égalité républicaine dans l'accès aux formations, notamment à celle de masseur-kinésithérapeute. Voilà ce qu'ils nous ont dit au cours de six mois d'auditions. À aucun moment les dispositions que vous nous proposez aujourd'hui n'ont été évoquées.
Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : je n'ai jamais dit que c'était une mauvaise idée ; je n'ai jamais dit que c'était mal. Mais quand vous dites que vous avez entendu tout le monde, vous ne dites pas la vérité : forcément, certains auxiliaires médicaux ne feront pas subir à leur malade, en cas d'erreur, les mêmes dégâts que d'autres professionnels, comme des médecins et des chirurgiens. Je ne dis rien d'autre.