Chaque théâtre est différent. S'il est relativement aisé de mettre en oeuvre des actions civilo-militaires au Tchad, il n'en va pas de même en Afghanistan. Je souhaiterais connaître votre avis sur le lien entre les ACM, les ONG et les actions purement civiles. Il n'est en effet pas évident pour les ONG de se présenter sur un théâtre d'opérations aux côtés des militaires. Par ailleurs, comment arrive-t-on à transférer la direction des affaires aux civils après l'intervention ?
Enfin, je tiens à souligner le manque de coordination des actions françaises. La France n'a pas de représentant qui aurait pour tâche de définir et de défendre ses intérêts dans ce domaine. Elle ne tire donc qu'un faible bénéfice de ses actions.