La présidence française du G20 a déjà donné lieu à certains résultats positifs. En témoignent la prochaine tenue du G20 à Cannes à l'automne, indépendamment du G8, et la récente réunion des ministres de l'agriculture, qui semble avoir ouvert la voie à un accord sur la régulation des prix des matières premières, permettant de lutter notamment contre la volatilité de ceux des produits agricoles. Cela n'était pas gagné d'avance ! Quel est votre point de vue sur cette nouvelle gouvernance mondiale ? Est-elle pertinente ? A-t-elle un avenir ? Doit-on imaginer un secrétariat pour mieux suivre les décisions arrêtées par les chefs d'État ?
S'agissant de la politique européenne de voisinage, vous avez évoqué les espoirs de relancer l'Union Pour la Méditerranée. Or la Pologne préside l'Union européenne : on connaît son attraction pour la frontière est. Pensez-vous qu'elle puisse être un partenaire, avec l'ensemble des pays du Nord et de l'Est, pour faire en sorte que la nécessaire politique en faveur de l'Union de la Méditerranée prenne corps ?