Vous avez souligné le rôle de l'Union africaine. Sous l'impulsion de son président, M. Obiang, elle a décidé de reconnaître l'exclusion de Kadhafi de tout dialogue politique à l'avenir. Selon le site du Quai d'Orsay, vous admettez qu'en Guinée équatoriale les droits de l'homme et la démocratie sont respectés puisque même l'opposition a droit à un financement public, que les prisons sont ouvertes à la Croix Rouge et que le pays connaît un développement économique et social. Aujourd'hui, les autorités guinéennes demandent que vous prêtiez une attention aussi grande aux états entreprenant une réforme de l'intérieur qu'à ceux qui font la révolution. Elles ont sollicité le gouvernement pour qu'il joue un rôle de prescripteur des droits de l'homme auprès de l'Union africaine, en envoyant une mission à Malabo afin d'examiner les directives ou conseils que la France pourrait donner aux États africains. Pensez-vous donner une suite à cette demande ?