Les Rapporteurs ont adopté, sur ce sujet difficile qu'est l'externalisation, une position prudente. Deux questions sont soulevées : celle de l'indépendance d'une part, celle de l'intérêt budgétaire d'autre part. C'est sur cette seconde question que je souhaite axer mon propos.
En ma qualité de Rapporteur spécial des crédits de la mission Sécurité, je rencontre des difficultés similaires à celles évoquées par les Rapporteurs, s'agissant de la comparaison entre le coût du maintien en régie et de l'externalisation. On en arrive à se demander s'il existe une véritable volonté de mettre les chiffres sur la table. Quelles sont en la matière les habitudes de nos voisins britanniques et allemands, qui pratiquent l'externalisation ? Si des tâtonnements sont possibles dans les premiers temps, cela fait plusieurs années que l'insuffisance de données comparatives est relevée ; a-t-on tout de même constaté quelque progrès ?