Je vous ai écouté avec beaucoup d'attention, monsieur Namias. Je suis d'accord avec vous sur un certain nombre de points, mais je ne peux vous laisser dire qu'il n'existe pas de volonté politique. Les décisions du CISR répondent à l'inquiétude des responsables politiques face à la hausse du nombre des morts sur les routes et tiennent compte de l'objectif que s'est fixé le Gouvernement de passer sous le seuil des 4 000 morts par an dans des accidents de la route.
Les mesures qui sont prises doivent en effet être utiles et acceptées par l'opinion publique, faute de quoi celle-ci entre en rébellion, ce qui mène à l'échec des mesures. Dans ces conditions, que pensez-vous des mesures proposées par le CISR en mai dernier ?