Pas de vote, pas de plan. Pas de plan, pas de décaissements. Un tel scénario est inenvisageable. Le gouvernement Papandréou a obtenu la confiance par 155 voix sur 300, c'est-à-dire la totalité des voix de son parti. C'est le degré d'union nationale qui conditionne la capacité dans la durée à tenir les engagements. L'enjeu aujourd'hui, c'est d'éviter de déclencher une nouvelle vague de suspicion à l'égard des pays réputés vulnérables, indépendamment de la qualité des politiques qui y sont menées, pour ne pas avoir à financer des pays qui seraient exclus du marché. C'est la raison pour laquelle il ne faut pas faire fuir les investisseurs privés. Le dosage est compliqué, mais c'est une nécessité absolue.