À condition d'accepter de perdre entre 40 % et 50 % : les acheteurs se font rares depuis que la BCE a interrompu ses rachats.
Un traitement, même volontaire, de la dette encourt deux risques. D'une part, un événement de crédit qui déclencherait les CDS. L'ISDA – International Swaps and Derivatives Association –, l'association professionnelle qui dit le droit en la matière, a déclaré que les projets en discussion en étaient pour l'instant à l'abri. D'autre part, la note selective default décernée par les agences de notation, à titre très temporaire, sans conséquences catastrophiques. La BCE a bien dérogé à la règle à propos de la Grèce, notée aujourd'hui CCC, en prenant en compte certains critères tels que le suivi très étroit du programme d'ajustement, les financements débloqués par les États, etc.