S'agissant de la Grèce, je n'ai pas la réponse définitive. Le Conseil européen des 23 et 24 juin a pris note de la demande du Premier ministre grec d'engager des négociations sur un nouveau programme d'une durée plus longue, pour aller au-delà de l'échéance actuelle de mai 2013, jusqu'au printemps 2014. La communauté internationale devra donc mobiliser des financements et des prêts supplémentaires, en contrepartie du plan de redressement de l'économie grecque qui est actuellement débattu par le Parlement grec. Ce nouveau programme de trois ans, qui devrait donc courir de la mi-2011 à la mi-2014, sera-t-il financé par la FESF ou continuera-t-il de l'être, au moins partiellement, par les prêts bilatéraux jusqu'à épuisement des engagements ? La question est posée. La logique voudrait qu'à compter de l'automne 2011, ce soit, comme pour l'Irlande et le Portugal, la FESF qui prenne le relais. Mais les deux options sont possibles : chacune a ses avantages et ses inconvénients.