C'est l'urgence climatique et environnementale qui nous a conduits à engager la logique du Grenelle de l'environnement. Et, sans nous lancer de satisfecit, reconnaissons que nous avons progressé sans doute davantage et mieux que les autres, comme nous pouvons le constater lors des négociations internationales ou au vu des résultats publiés par l'Agence internationale de l'énergie.
Le Grenelle de l'environnement est parfois perçu comme une contrainte supplémentaire. Pour nous, il s'agit d'un outil essentiel de transition économique, qui nous permettra d'améliorer la compétitivité de notre pays. Voilà pourquoi j'ai indiqué tout à l'heure que nous avions besoin de nous appuyer sur des filières industrielles solides et sur une véritable politique industrielle.
On ne fait plus du Keynes ou du Friedman, mais du Schumpeter. Cela signifie que, sur les thématiques essentielles – et la thématique environnementale en est assurément une –, des politiques structurelles doivent être mises en oeuvre. Il serait souhaitable que de nombreux États partagent cette analyse et s'engagent dans la même voie, du fait de l'urgence climatique et environnementale.
Pour autant, chers collègues, le débat n'est pas épuisé, et je vous remercie pour la qualité de nos échanges, lesquels honorent l'Assemblée nationale.