Il ne m'appartient bien sûr pas de me prononcer sur le bien-fondé des décisions du CISR. Nous sommes pris entre deux feux. Les réactions face à l'explosion des accidents mortels chez les motards en 2009 ont peut-être été disproportionnées, d'autant que, ne disposant pas des bons chiffres, les cyclomoteurs et les motos n'ayant pas été initialement distingués, nous avions fait des erreurs d'appréciation. Il n'en demeure pas moins que les mesures prises ont été salutaires et ont permis en quelques mois d'abaisser de nouveau fortement la mortalité de cette catégorie d'usagers. Et les progrès enregistrés ont duré toute l'année 2010. Il est donc utile de pouvoir réagir vite. Pour autant, il est vrai que l'analyse exige du temps.