Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, dans son rapport annuel sur la situation sociale dans le monde, rendu public mercredi dernier, le département des affaires économiques et sociales de l'ONU estimait que « les gouvernements doivent réagir avec prudence en faveur de la consolidation budgétaire et l'adoption de mesures d'austérité s'ils ne veulent pas risquer d'interrompre le redressement de leur économie ».
À rebours de ces recommandations, tardives mais sages, le Chef de l'État a rappelé vendredi dernier son attachement à graver dans le marbre de nos institutions les règles d'orthodoxie budgétaire dictées par la Commission européenne.