Vous avez raison, monsieur le député, cette quarante-neuvième édition du Salon du Bourget a obtenu des résultats exceptionnels à un triple titre : commercial, industriel et populaire.
Le succès commercial concerne l'ensemble de la filière aéronautique. Vous avez rappelé le record de 730 commandes signées par Airbus. Il faut aussi souligner les brillants résultats commerciaux d'ATR, qui présentait son dernier-né, ainsi que les résultats de SAFRAN, notamment au travers du motoriste CFM, qui équipera la très grande partie des A 320 NEO, commandés à l'occasion de ce salon.
Vous avez également raison de rappeler, monsieur le député, que ces contrats concernent l'ensemble du tissu industriel français. De nombreux sous-traitants peuvent se réjouir de ces succès qui représentent pour l'avenir de nombreux emplois. Je souhaite rappeler à quel point ces contrats confortent nos exportations et soulignent le savoir-faire de nos industries.
Cette édition était effectivement un cru exceptionnel, qui confirme la reprise économique constatée dans le secteur du transport aérien. Comme l'a rappelé le Président de la République lundi dernier, à l'ouverture de ce salon, ces résultats sont le fruit des investissements de nos entreprises et des pouvoirs publics, le fruit du travail de nos ingénieurs et de nos ouvriers, mais ils sont aussi le résultat d'une politique.
Aurions-nous eu les mêmes résultats si nous n'avions pas mis en place le crédit impôt recherche pour nos entreprises ? Aurions-nous eu les mêmes résultats si nos entreprises n'avaient pas été soutenues par la suppression de la taxe professionnelle ? (« Non ! » sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Aurions-nous demain les mêmes résultats si les 2 milliards consacrés dans le cadre du grand emprunt à la recherche aéronautique, à la recherche spatiale…