… en affichant trois ambitions.
La première est de faire émerger dix grandes universités à visibilité mondiale dans notre pays.
La deuxième est de répondre aux défis sociétaux du XXIe siècle, à commencer par celui de l'énergie que vous avez évoqué, monsieur le député, en développant les énergies du futur, les biocarburants, l'éolien, le photovoltaïque, les énergies marines, mais aussi la sûreté nucléaire. En matière de santé, il s'agit d'investir dans une demi-douzaine d'instituts hospitalo-universitaires, dans des domaines aussi divers que la chirurgie, les virus, la cardiologie, ou demain le cancer.
La troisième ambition est de sortir renforcés de la crise, en construisant les filières industrielles du futur dans chacun de nos territoires : le ferroviaire à Valenciennes, l'aéronautique à Toulouse, la nanoélectronique à Grenoble, les matériaux à Nantes ou en Lorraine. Ce sont les technologies du futur qui créeront des milliers d'emplois demain.
Les investissements d'avenir visent à faire de la France un grand pays d'innovation dans un monde qui bouge, qui est ouvert. Une France qui innove et qui crée, c'est tout le contraire du programme du parti socialiste, qui a fait le choix de l'immobilisme et du repli. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC. – Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)