…les chiffres sur lesquels reposent nos lois de finances ne sont pas raisonnables.
J'ajoute que, pour la première fois, dans le cadre du semestre européen, la Commission a exprimé une position dubitative sur le programme de stabilité français. Il ne lui a pas échappé que les données françaises reposent sur un cumul d'hypothèses plus favorables par rapport au consensus de la place.
Lorsqu'on analyse les quatre éléments de la composante finale, peut-on penser qu'il est possible de passer assez rapidement de 1,4 ou 1,5 %, ce qui a été la situation avant la crise, à 2,25 %, voire 2,5 % ? Monsieur le ministre, je me tue à le répéter : ce n'est pas réaliste !