Ce débat d'orientation budgétaire a ceci de particulier qu'il se déroule pour la première fois alors que s'achève la procédure dite du « semestre européen ». Nous devons donc assurer une convergence dans nos débats internes et par rapport au programme de stabilité qui vient d'être accepté par le Conseil européen. Nous sommes à l'heure des choix. Nous sentons bien, en effet, qu'après le redressement indéniable – nous avons parlé cet après-midi de l'exécution du budget de 2010 – et les bonnes perspectives pour 2011, nous devons absolument atteindre l'objectif fixé pour 2012, à savoir la réduction supplémentaire du déficit à 4,6 points du PIB. Je le dis d'emblée, et vous en êtes conscient, monsieur le ministre, cet objectif sera probablement encore plus difficile à atteindre que celui qui est en voie de l'être en 2011, à savoir la réduction du déficit à 5,7 points du PIB.
Évoquons un instant l'exécution pour 2011. Nous devons insister sur ce point, monsieur le ministre : grâce à la politique que vous menez fermement, il est indéniable que nous maîtrisons les dépenses. Nous avons opéré une inflexion sur leur rythme d'évolution.