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Intervention de Michèle Merli

Réunion du 21 juin 2011 à 17h00
Mission d'information relative à l'analyse des causes des accidents de la circulation et à la prévention routière

Michèle Merli, déléguée interministérielle à la sécurité routière :

Les chiffres que je vous ai donnés émanent non pas d'associations, mais de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière.

La proportion de conducteurs sans permis est très supérieure dans les grandes agglomérations à celle qu'on peut observer en milieu rural, où les conducteurs sont beaucoup plus rares à conduire sans permis. C'est ce qui peut expliquer le pourcentage dont vous faites état.

Le permis de conduire est un véritable examen. Il est très difficile à réussir ; il faut apprendre beaucoup et certains jeunes, en échec scolaire ou réfractaires aux examens, sont incapables de fournir l'effort qu'il exige. Cette situation est très grave.

Le coût du permis – entre 1 200 et 1 500 euros, un peu plus en région parisienne –est d'un niveau comparable à celui qu'on peut constater dans les autres pays européens. Pour y faire face, plusieurs dispositifs ont été mis en place. Le permis à 1 euro par jour permet au jeune d'emprunter à taux zéro, avec une caution familiale, ou, pour ceux qui ne peuvent en bénéficier, une caution donnée par les pouvoirs publics ; 20 000 jeunes par an peuvent la fournir, sachant qu'ils n'auront que 30 euros par mois à rembourser sur une durée pouvant aller jusqu'à 46 mois. Ce dispositif rend le tarif du permis acceptable, même s'il demeure élevé – mais chacun ne passe cet examen qu'une fois dans sa vie.

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