C'est, sans ambiguïté, de faire baisser le nombre d'accidents, et la vocation des radars est de finir par ne plus servir !
Le ministre de l'intérieur a la volonté de faire travailler ses services, département par département, à la lisibilité de la route. Ce travail n'a pas été suffisamment effectué. Lors de mes déplacements, je demande que des comités d'usagers soient réunis par les préfets, pour que chacun puisse alerter sur des signalisations déficientes, ou encore sur des changements de limitation de vitesse trop fréquents pour permettre une conduite cohérente. Le préfet de la région Rhône-Alpes a réuni l'ensemble des gestionnaires de voirie pour leur demander de se mettre d'accord sur la gestion cohérente de chaque itinéraire ; la multiplication des changements de limitation de vitesse rendant cette gestion impossible, il a proposé une vitesse moyenne cohérente, assortie d'une signalisation spécifique des passages éventuellement dangereux.
Aujourd'hui, l'essentiel du travail des départements est la rectification des signalisations et des limitations de vitesse. Il existe probablement des endroits où la vitesse maximale est inférieure à celle que réclame une circulation sûre. Il faut donc organiser des réunions entre tous les partenaires de la route pour essayer, département par département, de constituer des itinéraires cohérents, intelligents et compréhensibles par tous. La réglementation sera alors mieux respectée.
Le lancement de cette concertation est la traduction de notre volonté d'améliorer pour tous nos concitoyens la lisibilité de la route. Personne n'a pour objectif de piéger les automobilistes. Ce travail aboutira à une diminution considérable des mécontentements liés aux difficultés de la route.
Eu égard au nombre des questions posées, la DISR se permettra, si vous le voulez bien, d'y répondre précisément par écrit. Je reviendrai aussi volontiers devant vous.
Ce que nous voulons, c'est rendre facile la vie des usagers de la route. Il reste que la vitesse est bien l'une des causes des accidents de la route. Son incidence sur l'accidentalité relève d'une loi des grands nombres.