Dans un récent rapport, la Cour évoquait « l'inexorable et impossible maîtrise des dépenses de personnel ». N'en va-t-il pas de même pour la dette publique française ? De fait, le scénario tendanciel que vous nous présentez est celui d'un déficit excédant 100 % du PIB en 2016, et le tableau figurant en page 71 fait ressortir qu'entre 2002 et 2010 la dette des organismes sociaux a quadruplé. Vous avez, monsieur le premier président, évoqué l'élasticité de la charge d'intérêts. Il y aurait lieu de travailler davantage ce sujet, en prenant en considération l'évolution des taux de change, celle de l'inflation – qui a un impact sur les obligations assimilables du Trésor indexées –, ainsi que l'éventuelle modification de notre notation par les agences spécialisées.