Il semble que le rapport de deux tiers à un tiers des moyens consacrés respectivement à la politique de voisinage au sud et à l'est de l'Union européenne fasse aujourd'hui l'objet de débats, la Commission européenne donnant le sentiment de vouloir revenir sur cette clé de répartition pour attribuer l'aide en fonction des progrès démocratiques. Cette conditionnalité ne risque-t-elle pas de fortement modifier l'équilibre entre les deux politiques de voisinage ? D'autre part, comment veiller à l'indispensable cohérence entre la conditionnalité à l'égard de la rive sud de la Méditerranée et les grands projets structurants de l'Union pour la Méditerranée (UpM) ?