Nous sommes confrontés dans l'administration à une approche institutionnelle de la communication : chaque direction, chaque service considère qu'il n'existe pas vraiment s'il n'a pas sa lettre, sa revue ou son site Internet. C'est pourquoi nous avons souhaité un effort de coordination : il y a eu le « rapport Riester » pour les sites Internet ; nous avons par ailleurs mis en place un conseil d'orientation, afin de disposer d'une vision panoramique des publications dans les diverses administrations et, partant, de formuler des recommandations et de rationaliser les coûts en proposant des formules moins onéreuses que celles auxquelles les services ont souvent recours. Non seulement la communication et l'édition publiques ne font pas l'objet d'une véritable nomenclature comptable ou budgétaire, mais chaque service s'institue éditeur sans en avoir les compétences ; l'effort en cours est donc de professionnaliser cette activité, en incitant les services à se tourner vers nous lorsqu'ils veulent publier.