S'agissant de la couverture de change, nous avons depuis 2006 avec l'Agence France Trésor une convention qui nous permet d'acheter des devises, principalement des dollars, à un terme donné. Nous avons utilisé ce mécanisme lorsque nous pouvions acheter à taux plus favorable ou équivalent à celui prévu en loi de finances initiale. Ainsi, en 2009, nous avons acheté la contrevaleur d'environ 180 millions d'euros. En 2010, nous n'avons pas pu nous couvrir parce que le taux réel était moins favorable que le taux prévu en LFI. C'est ce qui a conduit à ouvrir des crédits complémentaires en loi de finances rectificative.
Nous avons relancé cette procédure en 2011, année pour laquelle la prévision d'un taux de change de 1,35 $ pour 1 € apparaît réaliste. En début d'année, lorsque le taux était effectivement celui-là, nous avons couvert quasiment toutes les échéances de l'année en dollars. C'est pour cela que nous nous sommes pratiquement certains de tenir l'exécution.
Cela étant, l'objectif n'est pas de spéculer sur le taux de change mais de conforter le taux prévu en LFI.