Quelle est la part des diplomates français dans les institutions internationales et européennes et quelle est notre politique de pénétration dans ces instances ? Il me semble que nous pourrions utiliser cette voie à la fois pour renforcer notre influence et pour proposer des solutions à nos diplomates sans affectation au sein de notre réseau.
Vous avez par ailleurs évoqué un rebasage de nos contributions aux OMP. En tant que rapporteur spécial du budget opérationnel de la défense, j'ai participé aux travaux qu'a conduits la MEC sur les opérations extérieures. Nous avions alors, avec la Cour des Comptes, globalisé l'ensemble des flux qui concourent au financement de nos opérations de maintien de la paix sous mandat. Destinée à aider les réfugiés du Darfour, l'opération Eufor-Tchad a eu un coût d'autant plus important pour notre pays que nous avons à la fois fourni une grande partie du contingent et beaucoup contribué au financement de cette opération européenne, via le mécanisme de gestion du financement des coûts communs des opérations de l'Union européenne ayant des implications militaires ou dans le domaine de la défense (Athena). Quelle est votre analyse à ce propos ?
Enfin, j'aimerais moi aussi connaître le coût de l'organisation de l'élection des députés des Français de l'étranger. Pourra-t-on mettre à profit les listes électorales déjà constituées dans le cadre des élections présidentielles ? Le dispositif sera-t-il comparable avec celui qui prévaut pour l'élection à l'Assemblée des Français de l'étranger ?