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Intervention de Stéphane Romatet

Réunion du 15 juin 2011 à 9h30
Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire

Stéphane Romatet, directeur général de l'Administration et de la modernisation du ministère des Affaires étrangères et européennes :

Merci de nous recevoir pour évoquer les conditions dans lesquelles nous avons exécuté en 2010 et nous exécutons en 2011 le budget du ministère des Affaires étrangères, que votre Assemblée a voté et qui se compose de deux missions principales : Action extérieure de l'État et Aide publique au développement.

Premier fait marquant, 2010 a été pour nous une année de réformes liées aux décisions prises dans le cadre de la première vague de la RGPP, notamment la mise en place des opérateurs de l'action extérieure et la promulgation de la loi du 27 juillet 2010 sur l'action extérieure de l'État. Ce chantier a mobilisé toutes les équipes du ministère et s'est traduit par un certain nombre de décisions, notamment la création de trois opérateurs : l'Institut français, qui doit donner une nouvelle dynamique à notre politique culturelle extérieure, France expertise internationale et CampusFrance, opérateur de l'attractivité et de l'influence de la France à l'étranger, encore en cours de constitution.

Nous avons par ailleurs vécu, sur le plan des effectifs, une année de tensions, que nous continuons à percevoir en 2011. En effet, nous devons exécuter le schéma d'emploi, donc appliquer la règle de non remplacement d'un fonctionnaire sur deux, avec ses effets sur notre organisation, tout en assumant un certain nombre de charges nouvelles, notamment en matière consulaire. Dans ce contexte, l'organisation de l'élection des députés des Français de l'étranger, en 2012, représente une lourde charge pour le réseau consulaire.

Un certain nombre de décisions liées à des évolutions politiques dans le monde ont par ailleurs concerné notre réseau diplomatique et consulaire. Le principe général, auquel le ministre d'État est particulièrement attaché, est de maintenir l'universalité d'une présence française à l'étranger. Des mesures relatives à la carte diplomatique ont été adoptées en 2010 et 2011, en particulier la création d'un consulat général – et probablement prochainement d'une ambassade – au Sud-Soudan et le rétablissement de nos relations diplomatiques avec le Rwanda, qui a entraîné l'établissement, début 2010 à Kigali, d'une ambassade de plein exercice.

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