Nous poursuivons nos auditions relatives à la loi de règlement et au bilan de l'exécution budgétaire en 2010.
Comme l'an dernier, notre programme comporte une dizaine d'auditions, soit de ministres, soit de responsables de programme, selon les propositions présentées par les rapporteurs spéciaux.
Bien entendu, le calendrier est cette année un peu particulier, du fait du débat sur la loi de finances rectificative 2011, qui nous a occupés au début du mois de juin. Nous serons conduits à procéder aux dernières auditions début juillet, ce qui peut paraître surprenant puisque notre Assemblée aura examiné le projet de loi de règlement que ces auditions sont censées préparer...
Ce décalage est en réalité sans gravité. La logique de la LOLF suppose que les leçons de la gestion précédente soient tirées avant l'examen du projet de budget de l'année suivante, selon le « chaînage vertueux » voulu par les pères fondateurs de la LOLF... Aussi, même à partir des auditions effectuées en juillet, nous pourrons tirer des conséquences utiles lors de l'examen du projet de loi de finances pour 2012. Je pense par exemple au dossier de l'immobilier de l'administration centrale de la justice, pour lequel M. Michel Mercier est désireux de nous apporter des éléments d'actualité.
Ce matin, sur la proposition de M. Jean-François Mancel, nous accueillons M. Stéphane Romatet, directeur général de l'Administration et de la modernisation du ministère des Affaires étrangères et européennes (MAEE), et M. Laurent Garnier, directeur des Affaires financières. Il s'agit d'abord de revenir sur les principales leçons de l'exécution budgétaire en 2010 ; ensuite d'évoquer plus particulièrement le thème proposé par notre Rapporteur spécial : la gestion des effectifs et la situation des réseaux diplomatique et consulaire.