Ainsi que nous l'avons annoncé lors du débat public, nous ferons tout pour réutiliser dans la construction les matériaux extraits du creusement des tunnels. Il en va ainsi du gypse dans la partie Clichy-Montfermeil – Sevran – Aulnay et du calcaire sous le plateau de Saclay. Une étude en cours porte sur l'identification au sein des quelque 10 millions de mètres cube de déblais qui seront au total extraits sur le chantier, des différents éléments : déchets de BTP banals, terres polluées, matériaux réutilisables. Cette analyse exhaustive, pour les dix ans qui viennent, des capacités de mise en décharge, de traitement des sites et sols pollués et de recyclage des matériaux extraits aux fins de construction, nous impose d'ailleurs de prévoir, dans nos futurs marchés, des techniques spécifiques dans l'utilisation du tunnelier : la proportion par exemple de gypse réutilisable directement dépend de la technique employée. Une estimation est également en cours sur les moyens de transport des déblais jusqu'aux sites d'élimination, afin d'utiliser autant que faire se peut d'abord la voie fluviale, puis la voie ferrée, ou, à défaut, la route.
Ainsi que l'a rappelé M. Pupponi, le Conseil d'État a introduit l'obligation d'évaluation environnementale dans les contrats de développement territorial. Nos travaux en la matière, qui couvraient un fuseau large, permettent de disposer d'un état initial pouvant être considéré comme exhaustif. Concernant les projets inclus dans les CDT, nous étudierons leur incidence sur l'environnement.