MM. Chanteguet et Demilly ont bien voulu aborder la question du foncier agricole. Nous respectons la protection particulière instituée sur le plateau de Saclay, avec la préservation des espaces naturels agricoles et forestiers, dont au moins 2 300 hectares de terres agricoles. Dans les autres secteurs, assez peu de terres agricoles sont directement concernées par le projet. Il est toutefois prévu d'analyser dans les études d'impact les incidences éventuelles du projet sur le fonctionnement, au titre des écosystèmes, des exploitations agricoles. Outre Saclay, cela concerne, au Nord, la partie relative au triangle de Gonesse.
S'agissant de la soutenabilité du projet et, plus particulièrement, des sites pollués, des activités à risque autour des gares ou du déficit en granulats – sans oublier la question de l'hydraulique –, c'est dès l'amont que nous avons pris en compte les enjeux environnementaux. Une véritable ingénierie environnementale sous-tend notre action. C'est ainsi que tous les sites de remisage, de maintenance et d'implantation de nouvelles gares font l'objet de diagnostics afin d'identifier leurs potentiels en matière d'utilisation des énergies renouvelables – géothermie, photovoltaïque ou autres. De même, nous identifierons les enjeux et contraintes en matière d'assainissement et de gestion des eaux usées. Ainsi que cela avait été mis en évidence par l'évaluation environnementale, sur certains sites, des collecteurs d'eau usée, faute de réseaux séparatifs, font courir des risques importants d'inondation en cas d'orage.
La prise en compte de tous ces éléments permet de garantir que les aménagements effectués amélioreront la situation.
La question des granulats peut être liée à celle des déblais.