Nous aurons alors deux catégories d'études à mener en parallèle, sachant que tout dépendra des moyens humains qui seront mis à la disposition de la Société du Grand Paris. La maîtrise d'ouvrage, si elle peut compter sur des forces internes, doit aussi pouvoir reposer sur des appels d'offres en vue de s'adjoindre des capacités d'études extérieures. Ce n'est pas en effet avec 40 personnes que l'on peut mener à bien un projet de cette nature ! La Société du Grand Paris devra donc obtenir de sa tutelle l'autorisation de disposer de moyens adaptés, eu égard à la nature du projet et au montant des travaux.
Les études concernent les procédures publiques – avec le démarrage aussi rapide que possible des enquêtes publiques et de leurs études d'impact – et, parallèlement, les avant-projets sommaires qui permettront de passer les marchés industriels, les premiers travaux pouvant intervenir dès 2013. La question des moyens se pose donc dès à présent.
S'agissant du séquençage des travaux, outre l'engagement qui a été pris de prolonger la ligne 14 au nord de Saint-Lazare jusqu'à la mairie de Saint-Ouen, deux gares particulièrement complexes – en l'occurrence La Défense et Pleyel – doivent être étudiées au plus vite si l'on veut assurer leur jonction avec le reste du réseau. Tant que ces études ne seront pas menées à bien – en particulier pour déterminer la manière de gérer les flux –, la réalisation des tracés entre la Défense et Pleyel et au-delà sera bloquée. De même, la rocade Sud allant du Pont de Sèvres à Noisy-le-Grand étant également considérée comme prioritaire, les études devront être aussi engagées sans délai. Enfin, l'accord du 26 janvier ayant fixé la date de 2020 pour relier Saclay au coeur de Paris, il conviendra de réaliser une correspondance à Orly.
Ces engagements forts nous interdisent tout échelonnement : puisqu'ils ont été pris, il nous faut les honorer.
Pour ce qui est des 12 milliards du plan de mobilisation, le montant est validé dans l'accord du 26 janvier.