Le marché est trop hétérogène et trop disséminé sur le territoire pour intéresser des chaînes. En règle générale, il s'agit de restaurateurs locaux ayant un goût pour le patrimoine.
Une convention a été signée fin 2009 entre le ministère de la Culture et le secrétariat d'État au Tourisme pour favoriser le développement des lieux d'hébergement. Comme le premier métier du CMN n'est pas d'ouvrir des hôtels, mais d'ouvrir des monuments au public, cela suppose de trouver un lieu qui puisse accueillir cette activité sans que les visites en soient perturbées, l'idée étant qu'elle est avant tout là pour contribuer au financement de notre mission culturelle. La rentabilité économique du projet doit cependant être assurée, aussi bien pour l'exploitant que pour le CMN. L'étude que nous avons lancée concernait cette fois vingt monuments. Nous nous concentrons aujourd'hui sur quatre d'entre eux. L'offre envisagée va du gîte rural au quatre-étoiles selon les lieux. Nous remettrons en juin une étude précise au ministre de la Culture, qui tranchera. Il nous faudra alors rechercher des partenaires privés. On touche ici à un sujet délicat, que j'ai à connaître par ailleurs en qualité de membre de la commission chargée de réfléchir à l'avenir de l'Hôtel de la Marine. Il s'agit en effet de travaux qui sont sans commune mesure avec l'installation d'un salon de thé. Or la loi actuelle ne permet pas de conférer systématiquement des droits réels. L'État doit certes rester propriétaire, mais il faudra trouver une solution à ce problème juridique.
Le 09/10/2011 à 11:08, Arias a dit :
UN CONSEIL : PARLEZ-NOUS.
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