Le minimum vieillesse est un minimum social qui permet d'éviter aux personnes bénéficiant d'une très faible retraite ou ne touchant aucune retraite de tomber dans la pauvreté.
Grâce à l'augmentation régulière des pensions depuis trente ans, le nombre de personnes en bénéficiant a considérablement diminué, passant de 1,7 million en 1980 à moins de 600 000 aujourd'hui, ce dont nous devons nous féliciter. Si les dépenses ont récemment augmenté, c'est que notre majorité a décidé d'augmenter le montant de cette allocation de 25 % sur la législature, ce dont nous pouvons être très fiers.
Les bénéficiaires sont en grande majorité des femmes âgées de plus de soixante-quinze ans, qui, dans la plupart des cas, vivent seules. Il n'y a, je crois, rien de choquant à ce que la société offre un filet de sécurité minimal à ces personnes, bien au contraire. Nous restons là dans la philosophie du minimum vieillesse et les petits problèmes qui se posent inévitablement pour de tels dispositifs ne méritent pas que l'on jette l'opprobre sur cette solidarité envers les plus aînés.