Je reviens sur la question de l'autorisation de la publicité pour le cinéma à la télévision : j'y suis d'autant plus favorable que lorsqu'un distributeur de films fait aujourd'hui de la publicité sur Google, toute la recette va chez Google, alors que si, demain, il est autorisé à faire de la publicité sur les chaînes de télévision française, 28 % de la dépense reviendront à la création française : 5 % au Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC), 5 % aux auteurs, 3 % à la production cinématographique et 15 % à la production audiovisuelle, et ce directement et que le film soit français ou américain. Cela demande une réflexion et ce serait une libéralisation plutôt favorable au financement de la création française.