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Intervention de Alain Vidalies

Réunion du 15 juin 2011 à 15h00
Projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2011 — Article 1er, amendements 72 121 132 51

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Vidalies :

Je soulèverai juste une question de pédagogie politique. Nous sommes à l'Assemblée nationale. Le débat entre la majorité et l'opposition doit être clair. Or le parti majoritaire tient des discours totalement contradictoires. Je ne sais pas si M. Novelli exprime la position de l'UMP, puisqu'il semble qu'il en soit le porte-parole, s'agissant de ces sujets, ou si c'est M. Joyandet. Nous aimerions cependant bien comprendre, car ces questions sur la place de la négociation sociale, sur celle de l'intéressement et de la participation sont majeures. Vous vous interrogez comme nous sur la nécessité de cette prime, alors que des dispositifs sont déjà en vigueur. Mais il nous est difficile de vous répondre que nous ne sommes pas d'accord, puisque vous dites des choses totalement contradictoires du point de vue conceptuel. Un peu d'ordre dans la majorité serait une bonne chose. Ce débat sur le rôle des partenaires sociaux est fondamental. Le rapport entre la loi et le contrat avec, à l'arrière, si l'on va jusqu'au bout du raisonnement, la notion de constitution sociale à laquelle je m'oppose, est une question majeure. La loi Larcher a représenté un progrès et c'est cette voie que nous devons emprunter. Il ne doit ainsi pas y avoir d'initiative tant que les partenaires sociaux n'auront pas pris le temps de discuter. Si cette discussion échoue, le Parlement pourra alors intervenir. Mais un domaine réservé est tout autre chose, car on ne sait pas alors qui peut intervenir en cas d'échec. Il y a le temps de la négociation et celui de la décision. Nous aimerions, de ce point de vue, connaître avec exactitude la position de l'UMP.

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