Concernant ces amendements avant l'article premier, nous voyons quelle est la tactique de l'opposition : étant très gênée et n'ayant rien à dire sur le fond, elle tente de parasiter ce texte pour essayer de créer la confusion.
Messieurs de l'opposition : lorsque les rémunérations de quelques patrons augmentent, vous voulez agir. Les dividendes augmentent, vous ne voulez pas agir. N'y a-t-il pas une incohérence ? En définitive, ce que vous proposez, c'est à chaque fois de prendre par l'impôt. Vous ne redistribuez rien, votre credo, c'est l'impôt.
D'autre part, à voir ce que vous proposez, vous cherchez peut-être également à faire oublier vos errements passés. Nous, les stocks options, c'est une contribution de 480 millions d'euros au financement de la sécurité sociale. Vous, vous en avez allégé la fiscalité, et donc alourdi le fardeau social et fiscal.
Pour les parachutes dorés, lorsque nous avons décidé de poser deux règles, l'une s'appliquant au-dessus de 100 000 euros, l'autre au-dessus d'un million, vous n'avez pas pris part au vote.
Le vrai sujet, c'est que lorsque vous étiez au pouvoir, vous avez connu une dérive notamment avec M. Fabius, que vous cherchez à faire oublier aujourd'hui. Ceux qui apportent quelque chose aux salariés, c'est nous. Je comprends que cela vous gêne, mais il n'est pas trop tard pour que vous nous rejoigniez sur ce texte.