Dans le cas de la Grèce, ce ne sont pas seulement les marchés financiers qui ont prêté. Bien souvent, l'épargne qui a été placée, notamment en fonds grecs, vient par exemple du Crédit agricole ou de différentes banques. Si restructuration signifiait non-remboursement des dettes, c'est tout l'équilibre économique de la zone euro qui serait compromis.
S'agissant des frontières sud, nous avons une vraie divergence d'approche avec vous, d'ailleurs partagée par les Tunisiens. Aider les pays de la rive sud de la Méditerranée consiste-t-il à accueillir des flux massifs d'immigration ? Sûrement pas ! Cela n'aurait aucun sens.