Que répondez-vous, monsieur le ministre d'État, à la haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, qui ouvrait la dernière session du Conseil des droits de l'homme en condamnant la rhétorique qui fait des migrants « un problème dont il vaut mieux se décharger ailleurs » et en appelant l'Union européenne à respecter ses obligations internationales ?