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Intervention de Jacques Renard

Réunion du 26 mai 2011 à 10h00
Mission d’évaluation et de contrôle de la commission des finances

Jacques Renard, directeur du Centre national des variétés et du jazz, CNV :

C'est vrai, la révolution numérique n'affecte pas seulement la musique enregistrée, mais également, du moins potentiellement, le spectacle vivant. Il peut y avoir des représentations de spectacles vivants sur la Toile, soit en direct, soit en différé. Le phénomène est assez peu développé pour l'instant, mais des projets de cette nature existent. La filière musicale et le ministère de la Culture s'interrogent : comment préserver les capacités de création et de production dans l'environnement numérique ?

J'ai suggéré trois pistes pour étendre le champ de la taxe sur les spectacles de variétés. La première concerne précisément les représentations sur Internet : dès lors qu'il s'agit de nouveaux spectacles, pourquoi ne pas les imposer ? Le ministère de la Culture réfléchit lui-même à une taxation des fournisseurs d'accès pour financer la création musicale. Pourquoi, par exemple, ne pas s'appuyer sur la taxe sur les spectacles de variétés ?

Ma deuxième suggestion concerne les spectacles qui font l'objet de retransmissions dans des salles, notamment de cinéma, en direct ou en différé. Le phénomène est en pleine expansion. N'y aurait-il pas lieu d'appliquer la taxe sur les spectacles de variétés à ces représentations ?

Enfin, les parcs de loisirs du type Disneyland ou Parc Astérix donnent des spectacles parfois liés à des attractions permanentes mais qui peuvent aussi en être totalement indépendants. Or ces parcs ne versent pas la taxe sur les spectacles de variétés. J'ai commencé de prendre des contacts en vue de corriger cela et je ne désespère pas d'arriver à mes fins avec l'aide des pouvoirs publics.

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